Varneige devient une station de ski fantômes !

Saison 68

Cette saison la station tournant au ralenti, très peu de neige ne permettant pas les skieurs de skier et beaucoup de réflexion sur l’avenir de la station se manifeste déjà !

Saison 69 et 70

Un nouveau hôtelier reprend les commande mais ça seras de courte durée, en affait les difficultés de gestion qui s'amplifie le manque de neige qui commence à se faire sentir et la lassitude de la clientèle qui préfères les grandes stations des Alpes Maritimes. Faute d’entretient le bâtiment se dégrade rapidement. L’eau devient de plus en plus la bête noire de la station, un jour l’hôtelier confondit une fois les bouches d’eau de la citerne et celle du Mazout. Il s’ensuivit un mélange qui n’amusa personnes.

Depuis la dernière saison, rien ne vas plus, un conflit se créé entre l’hôtelier et les gestionnaire de la société sur une question de salaires, l’hôtelier porta l'affaire devant les tribunaux et le jugement fut rendu qui, confirmé en appel, entraîna la mise en vente de l'hôtel. Parallèlement, la gérante de la société déposa son bilan. La station ferme définitivement.
Le problème de l’eau semble avoir été le coup fatal car aucune solution ne fut fructueuse à ce sujet. D’ailleurs le SIVOM de la Bruyère lança un projet de créé un lac collinaire de 15 hectares, mai le projet de verra jamais le jour. Puis plus personnes eu envie de se relancer dans cette aventure incertaine.

Le site durant les années 1971-1981

En 1971, La ville de Saint-Raphaël rachète l'hôtel vendu aux enchères, la commune remet le bâtiment en état en 1973, lors de sa remise en état, le restaurant et sa toiture a été remaniée. Cependant la station connaît encore un peu de répit jusqu’à la vente au SIVOM de la bruyère en 1981. En affait les enfants y vont skier, ce n'est qu'un sursis le bâtiment sert alors pour les colonies de vacance et les sorties scolaires.

Ce pendant le sommet du Lachens deviens un haut lieu pour les parapentistes, le club de vol libre fraichement créé en 1975. Durant la belle saison les parapentistes viennent se restaurer sur la terrasse de l’hôtel.

Le site durant les années 1981-2009

En 1981 l’hôtel est vendu au SIVOM de la Bruyère, pour être, il est revendu au  Sivom Artuby-Verdon en 1986. Sans avenirs et solution apporter pour sauver la station, le site par à l’abandon et c’est la fin de Varneige. L’hôtel de  dégrade et manifestement des groupes ont campé sur la terrasse de l’hôtel. Le bâtiment étant trop convoité, le président du Sivom Artuby-Verdon décide de muré les ouvertures du bâtiment en 1986. Cette année même la société la société GMM (Gimar Montaz Mautino) est venue désinstaller les deux remonte-pentes pour en faire de ses pièces de rechanges.

Une nuit durant l’année 1996 le bâtiment fut gravement vandalisée le restaurent en bois fracassé et l’intérieur piller, à partir de-là le bâtiment est partit pour être squatté, pillé, tagué, certains montaient même en voiture pour faire de la récupération. Certains groupes et trafiquants en ont fait leur refuge.

La fin d’une histoire

Objet de multiples dégradations au point de ne plus être qu’une carcasse, il deviendra une verrue, véritable danger public. Suite aux négociations entreprises par le département avec le ministère de la Défense en 2009 pour l’acquisition du « toit du Var » au titre des espaces naturels sensibles, des discussions débutent avec la communauté de communes Artuby-Verdon, le propriétaire de Varneige.

Le département devient le 19 juillet 2012 propriétaire de la bâtisse ainsi que de la parcelle de 10 000 m2, Le 21 septembre a eu lieu la démolition de Varneige, le site rendu propre à la nature.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Photo du site le 20 mars 2010

Trois photo prise par Phillippe Verney au printemps 2010,sur l'ancien domaine skiable. Photo Philippe Verney