Témoignage : M. et Mme Fouque la suite de l’aventure


Ce couple auront vécu l’aventure Varneige de bout en bout. « Nous avons commencé à travailler pour l’hiver 1965, Mr Fouque avec son beau-frère, s’occuper du transport de l’eau, Md Foulque son épouse s’occuper du restaurant.

Le camion de M. FOUQUE
« Il y avait là-haut une citerne de 60 000 litres qui fallait ravitaillait deux fois par jour, sauf le week-end, à raison de 6 000 litres d’eau par voyage. Au passage on prenait le pain au village de la Bastide. Ce camion-citerne possédait trois compartiments de 2000 litres d’eau chacune, l’eau on la prenait …. 

« C'était dangereux. En général, je ne montais pas le week-end, sauf s'il y avait urgence. La route était si étroite que l’on ne pouvait pas se croiser Le week-end, il y avait des voitures partout. Si le car devait descendre, on me téléphonait pour me dire de ne pas monter. Parfois on a eu un mètre de neige. Mais on a passé de bons moments.» Il faut dire que nous étions un peu fous à l’époque.

La restauration :
Pour sa part Mme Fouque a travaillé au restaurant. « L’équipe de cuisine (le couple de cuisiniers et un aide) résidait, dit-elle, à l’hôtel. Je montais la renforcer et le week-end nous avions aussi le renfort d’une équipe venue de Saint Raphaël. Le succès a été tel que certains dimanches nous faisions jusqu’à 3 ou 4 services pour servir plus de 200 couverts. Pour la petite histoire,  il faut savoir que nous l’avions tous la vaisselle à la main »

On faisait régulièrement appel à M. FOUQUE et à son épouse qui allait aider en cuisine l'équipe du restaurant. « L’hôtel était tout vitré, en plein soleil. J’avais une quarantaine d'années. Les plus gros jours, c'était le jeudi, le samedi et le dimanche ainsi que le lundi. Il fallait faire la vaisselle à la main. Vous imaginez quand on avait jusqu'à 200 couverts ! »

La saison hivers 65, 66, 67

Nous Avon fait trois saisons, la dernière saison il n’y avait pas une beaucoup de neige et peu de clientèle, après un difficile hiver, Notre aventure pris fin en 1967 en nous laissant un brin nostalgique. C’était une station bien conçue, depuis la terrasse de l’hôtel, les parents pouvaient surveiller à gauche la piste de luge et à droite le remonte-pente ».

Pour l’accès à la station, ce petit paradis blanc du Mont Lachens se mérite. Il est très branché d'y monter en voiture. Simca, 2 CV, Dauphine, 404... Défilent sur la commune de La Bastide. La route d'accès y grimpe à travers les sapins. Elle est si étroite que l'on ne peut s'y croiser ou à peine. Alors quand arrive un car et qu'en plus il neige, c'est la catastrophe. Tout le monde n'a pas les chaines dans le coffre. Le camion qui amenait l’eau à la station est régulièrement pris dans des situations périlleuses. Chaque jeudi les  cars scolaires, acheminaient les écoliers depuis Toulon, Draguignan ou Saint-Raphaël.

Cette période se termine avec le départ de L’hôtelier M Accard qui avait remplacé Mr Derlome pour l’hiver 1965, après trois saisons peu fructueuses décide de quitter à son tour le lieu.


















Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Photo du site le 20 mars 2010

Trois photo prise par Phillippe Verney au printemps 2010,sur l'ancien domaine skiable. Photo Philippe Verney